La moitié* des jeunes ménages souhaite déménager
1 sur 3 le ferait pour être plus heureux

Près de 3 jeunes sur 10, âgés de 18 à 34 ans, ne sont globalement pas satisfaits de leur logement actuel. Un sur 2 envisage de déménager à court terme vers une habitation plus confortable et plus vaste, mieux équipée, avec un jardin ou au moins une terrasse. Sont principalement dans ce cas les locataires d'appartements en agglomération. Mais, plus on avance en âge, plus le groupe de résidents qui ne songent pas à déménager et se déclarent heureux de leur logement augmente.
D'après le rapport de Reynaers Aluminium, il existe un lien étroit entre le taux de satisfaction de son logement et le niveau général de bonheur ressenti dans la vie. Un jeune belge sur 3 accorde à son logement actuel une cote inférieure à 6 sur 10, et 1 sur 4 se montre aussi sévère quand il s'agit de la vie en général.
Les scores médiocres sont moins fréquents chez les personnes interrogées plus âgées. Seul 1 sur 10 attribue un score inférieur à 6 sur 10 pour le logement, et 1 sur 5 pour la vie en général.
En ce qui concerne la localisation de l'habitation, les trois principales raisons pour la quitter, selon la jeune génération, sont les nuisances sonores, l'insécurité routière et le voisinage. Les griefs concernant le logement à proprement parler portent sur l'absence de jardin, les finitions imparfaites et le manque d'isolation.
Déménager ? Cela intéresse surtout les jeunes locataires vivant en agglomération
La moitié des jeunes belges de 18 à 34 ans déclare vouloir déménager à court terme; entre 35 et 54 ans, ils ne sont plus que 17 % dans ce cas, et 8 % au-delà de cette tranche d'âge.
D'après le rapport de Reynaers, il existe un lien direct entre le désir de déménager et le fait d'être propriétaire du logement. Près de la moitié des jeunes ménages ne sont pas propriétaires alors que 8 résidents sur 10 parmi la génération plus âgée le sont. Mais habiter en appartement a aussi un impact : 1 jeune belge sur 3 réside en appartement, et ce n'est plus le cas que pour 1 personne plus agée interrogée sur 5. L'étude révèle également que la moitié des jeunes ménages habite en environnement urbain.
Les principales raisons poussant les jeunes à déménager sont dans 1 cas sur 2 la qualité de l'habitat et le confort, et dans 1 cas sur 3, l'envie d'être plus heureux et d'un logement plus spacieux.
"Le groupe de jeunes belges qui ne sont pas totalement satisfaits de leur logement actuel est relativement grand. Mais nous constatons que la majorité des personnes a trouvé après 35 ans un logement dans lequel elles se sentent parfaitement chez elles. D'après l'étude, près de la moitié de ces gens de plus de 35 ans se disent heureux de leur logement, alors que ce n'est le cas que d'environ 30 % de la génération plus jeune. La corrélation entre le fait d'être propriétaire d'une habitation et de connaître le bonheur dans la vie, explique l'importance accordée par les belges à la possession d'une maison ou d'un appartement. En filigrane, il faut aussi voir le grand succès rencontré par le salon Batibouw : on dit que le belge a une brique dans le ventre et c'est vrai !", explique Bert Geerinckx, le directeur général de Reynaers Aluminium.
Les finances ne sont pas le seul frein
Il est évident que la situation financière des jeunes ménages a l’impact le plus grand sur le mode d'habitat. Près de 90 % reconnaissent que les difficultés financières sont le principal obstacle conduisant vers un logement dans lequel ils se sentiraient parfaitement bien. Ainsi, 1 jeune interrogé sur 3 reconnaît que ses revenus suffisent juste à boucler la fin du mois, même en veillant aux dépenses.
Le coût du logement (location ou remboursement de l'emprunt) oblige la moitié des jeunes interrogés à se montrer plus économes et à dépenser moins que ce qu'ils aimeraient en voyages, loisirs ou vêtements. 1 sur 3 reconnaît même être dans l'obligation de continuer à exercer son emploi actuel simplement parce qu'il est une source de revenus stable.
Mais, outre cet aspect financier, le marché immobilier, la rareté des terrains à bâtir et la réglementation sévère pour les chantiers de construction ou de transformation sont d'autres facteurs considérables pour 1 personne sur 3, expliquant leur situation résidentielle actuelle.
"Par le passé, l'acquisition d'une maison ou d'un appartement allait de soi pour la plupart des belges. Cela semble moins évident aujourd'hui : le marché immobilier s'est rétracté, les prix ont augmenté, la réglementation s'est durcie et les méthodes de construction plus complexes ont rendu l'achat ou la construction d'une maison plus onéreuse. À plus long terme, ceci pourrait avoir un impact sur le nombre de consommateurs plus âgés qui se déclareraient heureux de leur logement", explique Bert Geerinckx.
Les facteurs qui doivent changer
Malgré les possibilités financières souvent réduites, presque tous les jeunes belges sont disposés à consacrer la moitié de leurs revenus mensuels au loyer ou au remboursement de la (future) habitation de leurs rêves. Pour la moitié des jeunes interrogés, elle doit d'abord leur offrir un meilleur confort. 4 sur 10 souhaitent plus de lumière, plus de surface et un meilleur niveau de finition. 1 sur 3 veut également un jardin (plus grand). Trois jeunes belges sur 4 préfèrent une maison quatre façades. 1 sur 10 préfère une maison 2 ou 3 façades, et autant un appartement.
La jeune génération exprime également plusieurs souhaits stylistiques. À l'heure actuelle, la moitié des jeunes concernés vit dans un logement dépourvu de style spécifique, un quart dans un logement susceptible d'être qualifié de moderne, autant dans une demeure de style rural et seulement 1 sur 10 dans un logement de style dit classique. Mais pour leur future habitation, les jeunes ont des attentes plus marquées. Ainsi, près de 1 sur 3 aimerait une architecture moderne ou contemporaine, 1 sur 5 un style rural et 1 sur 10 un style classique. Le style loft, ou industriel, en séduit pratiquement 10 %. Et si plus de 1 jeune sur 3 n'a pas de style de prédilection pour sa future habitation, c'est tout de même moins que la situation actuelle.
Quant au type d'habitation, la majorité des jeunes belges suivent les traces de leurs aînés. Près de 80 % d'entre eux préféreraient habiter dans une maison unifamiliale conventionnelle. Les nouvelles formes résidentielles comme l'habitat kangourou ou le cologement sont moins populaires, mais séduisent malgré tout plus de 10 % des jeunes.
"Nous constatons que les jeunes gens accordent plus d'importance à l'architecture, pour la construction neuve ou les travaux de transformation. Le style général, le choix des portes et des fenêtres, le parement des murs et la toiture sont des éléments qui déterminent la personnalité, le cachet d'une habitation. Vu le très large choix de finitions et de matériaux de construction, il ne faut surtout pas sous-estimer l'importance des conseils professionnels. On ne construit en effet par définition qu'une seule fois l'habitation de ses rêves", explique Bert Geerinckx, directeur général de Reynaers Aluminium.
Note à l'attention de la presse : Reynaers Aluminium met l'accent sur le vécu. Pour mieux guider les candidats maîtres d'ouvrage vers l'habitation de leurs rêves, il leur propose de vivre une expérience unique. Sur son site Internet, ils peuvent visionner une vidéo composée individuellement à partir de leurs préférences (style architectural, design, isolation, sécurité, entretien…). Plus d'informations sur http://imagine.reynaers.be/fr |
* À propos du rapport résidentiel Reynaers : un bureau d'études indépendant a dressé pour le compte de Reynaers Aluminium la situation résidentielle des Belges, en s'attardant particulièrement sur le ressenti positif ou négatif des jeunes ménages dans leur logement actuel. La base de ce rapport est un sondage effectué en janvier 2017 auprès d'un échantillon représentatif de 1000 consommateurs belges, choisis en fonction du sexe, de la langue, de l'âge, du diplôme et de la région. La marge d'erreur maximale est de 3,02 %.